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bron ;… vous venez de la part de mademoiselle de Cardoville, dit la Mayeux.

— J’ai bonne mémoire, dit le soldat : ainsi le plus tôt possible à la rue Brise-Miche.

— Oui, mon père ; bon courage… tu verras que la loi défend et protège les honnêtes gens…

— Tant mieux, dit le soldat, parce que sans cela les honnêtes gens seraient obligés de se protéger et de se défendre eux-mêmes… Ainsi, mes enfants, à bientôt rue Brise-Miche.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Lorsque Dagobert, Agricol et la Mayeux se séparèrent, la nuit était complètement venue.





X


Les rendez-vous.


Il est huit heures du soir, la pluie fouette les vitres de la chambre de Françoise Baudoin, rue Brise-Miche, tandis que de violentes rafales de vent ébranlent la porte et les fenêtres