— La maison où sont renfermées les filles du maréchal Simon… est un couvent… M. Dagobert.
— Un couvent ! s’écria le soldat, je devais m’en douter…
Puis il ajouta :
— Eh bien ! après ? j’irai les chercher dans un couvent comme ailleurs. Une fois n’est pas coutume.
— Mais, M. Dagobert, elles sont enfermées là contre leur gré, contre le vôtre ; on ne vous les rendra pas.
— On ne me les rendra pas ? ah ! mordieu, nous allons voir ça…
Et il fit un pas vers la rue.
— Mon père, dit Agricol en le retenant, un moment de patience, écoutez la Mayeux.
— Je n’écoute rien… Comment ! ces enfants sont là… à deux pas de moi… je le sais… et je ne les aurais pas, de gré ou de force, à l’instant même ? ah ! pardieu ! ce serait curieux ! Laisse-moi.
— M. Dagobert, je vous en supplie, écoutez-moi, dit la Mayeux en prenant l’autre main de Dagobert, il y a un autre moyen d’avoir ces pauvres demoiselles, et cela sans violence. mademoiselle de Cardoville me l’a bien dit, la violence perdrait tout…