qu’elle n’avait pas cherché à entendre, la Mayeux s’approcha de la loge du concierge et demanda le cordon.
— D’où venez-vous comme ça ? dit le portier en sortant à demi de sa loge, tenant à la main un fusil à deux coups qu’il s’occupait de charger, et en examinant l’ouvrière d’un regard soupçonneux.
— Je viens de parler à madame la supérieure, répondit timidement la Mayeux.
— Bien vrai ?… dit brutalement Nicolas ; c’est que vous m’avez l’air d’une mauvaise pratique ;… enfin, c’est égal… filez, et plus vite que ça.
La porte cochère s’ouvrit, la Mayeux sortit.
À peine avait-elle fait quelques pas dans la rue qu’à sa grande surprise elle vit Rabat-Joie accourir à elle…, et plus loin, derrière lui, Dagobert arrivait aussi précipitamment.
La Mayeux allait au-devant du soldat, lorsqu’une voix pleine et sonore, criant de loin : « Hé ! ma bonne Mayeux ! » fit retourner la jeune fille.
Du côté opposé d’où venait Dagobert, elle vit accourir Agricol.