Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 3-4.djvu/407

Cette page a été validée par deux contributeurs.

la raillerie ; je ne puis donc vous demander sous votre véritable nom ?

— Je me nomme Madeleine Soliveau ; mais, je vous le répète, mademoiselle, demandez la Mayeux, car on ne me connaît guère que sous ce nom-là.

— Je serai donc demain à midi rue Brise-Miche.

— Ah ! mademoiselle, comment jamais reconnaître vos bontés ?

— Ne parlons pas de cela, tout mon désir est que mon intermédiaire puisse vous être utile… ce dont vous seule jugerez ; quant à M. Agricol, ne lui répondez pas ; attendez qu’il soit sorti de prison, et dites-lui alors, je vous le répète, que ses révélations doivent être secrètes jusqu’au moment où il pourra voir ma pauvre maîtresse…

— Et où est-elle à cette heure, cette chère demoiselle ?

— Je l’ignore… Je ne sais pas où on l’a conduite lorsque son accès s’est déclaré. Ainsi à demain ; attendez-moi.

— À demain, dit la Mayeux.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le lecteur n’a pas oublié que le couvent de Sainte-Marie, où Florine devait conduire la Mayeux, renfermait les filles du maréchal Simon,