nous épargnerait le charbon, nous n’aurons seulement pas peut-être de quoi en acheter…
— Je ne peux te dire qu’une chose, Jacques, c’est que pour vivre et pour mourir ensemble tu me trouveras toujours.
— Allons, essuie tes yeux, reprit-il avec une profonde émotion. Ne faisons pas d’enfantillages devant ces hommes…
Quelques minutes après, le fiacre se dirigea vers le logis de Jacques où il devait changer de vêtements avant de se rendre à la prison pour dettes.
Répétons-le, à propos de la sœur de la Mayeux (il est des choses qu’on ne saurait trop redire) : l’une des plus funestes conséquences de l’inorganisation du travail est l’insuffisance des salaires.
L’insuffisance du salaire force inévitablement le plus grand nombre des jeunes filles ainsi mal rétribuées à chercher le moyen de vivre en formant des liaisons qui les dépravent.
Tantôt elles reçoivent une modique somme de leur amant, qui, jointe au produit de leur labeur, aide à leur existence.
Tantôt, comme la sœur de la Mayeux, elles abandonnent complètement le travail et font