Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 3-4.djvu/23

Cette page a été validée par deux contributeurs.

tout en l’accompagnant, d’insister sur certaines particularités destinées à confirmer les bruits que vous avez répandus depuis quelque temps…

— Soyez tranquille, madame, ces bruits ont maintenant la consistance d’une vérité…

— Bientôt enfin cette Adrienne si insolente et si hautaine sera donc brisée et forcée de demander grâce… et à moi encore…

Un vieux valet de chambre ouvrit les deux battants de la porte et annonça :

— M. l’abbé d’Aigrigny !

— Si mademoiselle de Cardoville se présente, dit la princesse à madame Grivois, vous la prierez d’attendre un instant.

— Oui, madame, dit la duègne, qui sortit avec le valet de chambre.

Madame de Saint-Dizier et M. d’Aigrigny restèrent seuls.