toujours parfaitement calme et affectueux ; rien ne serait plus nuisible à votre guérison que de folles espérances ; elles vous entretiendraient dans un état d’exaltation déplorable ; il faut donc nettement poser les faits, afin que vous envisagiez clairement votre position. 1o Il est impossible que vous sortiez d’ici ; 2o vous ne pouvez avoir aucune communication avec le dehors ; 3o il n’entre dans cette maison que des gens dont je suis extrêmement sûr ; 4o Je suis complètement à l’abri de vos menaces et de votre vengeance, et cela parce que toutes les circonstances, tous les droits sont en ma faveur.
— Tous les droits ! m’enfermer ici…
— On ne s’y serait pas déterminé sans une foule de motifs plus graves les uns que les autres.
— Ah ! il y a des motifs ?…
— Beaucoup, malheureusement.
— Et on me les fera connaître, peut-être ?
— Hélas ! ils ne sont que trop réels, et si un jour vous vous adressiez à la justice, ainsi que vous m’en menaciez tout à l’heure, eh ! mon Dieu, à notre grand regret, nous serions obligés de rappeler : l’excentricité plus que bizarre de votre manière de vivre ; votre manie de costumer vos femmes ; vos dépenses exagérées ; l’his-