Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/62

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

soumise et résignée, de son berceau à sa tombe, à travers d’inévitables misères !  ! La royauté, ce magnifique couronnement de tout gouvernement stable ; l’admirable clef de voûte de toute nation civilisée. Oui, messieurs, vous avez raison ; en Allemagne, en Italie, en Espagne, en France, un tas de gens de rien, jaloux et haineux, s’agitent dans les bas-fonds de la société, tâchent d’ameuter une stupide et sauvage populace contre les rois, contre les aristocraties, contre les prêtres ! Mais ces coureurs de popularité n’inspirent que dégoût et pitié aux hommes sérieux de tous les pays. Seulement, lorsque ces bavards deviennent par trop insolents, on vous les coffre bel et bien sous les verrous, et là, ils réfléchissent à loisir aux inconvénients de ce beau rôle de révolution-