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Eh bien ! ma chère Josépha, avais-je tort de vous dire que peut-être la comtesse ferait de vous une ambassadrice ? Ai-je enfin besoin d’ajouter que pour obtenir cette ambassade, j’aurai, d’un autre côté, de nouveau recours, à la toute-puissante influence de mon vénérable et excellent protecteur, M. le prince de Morsenne, dont l’appui ne m’a jamais manqué ? Plus d’une fois ne m’avez-vous pas dit : — « Vraiment, on croirait, Anatole, que vous avez un talisman pour tout obtenir de M. de Morsenne ! » Un mot encore, ma chère Josépha, — ajouta Ducormier en voyant qu’il avait peu à peu porté la conviction dans l’esprit de sa femme. — Franchement, pensez-vous que si j’avais voulu avoir madame Mimeska pour maîtresse, j’aurais été assez jeune pour lui faire si évidemment la cour ?