Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/33

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Et que me fait cela, monsieur ?

— Cela fait, ma chère, que la comtesse Mimeska peut, sans le savoir, nous ouvrir à deux battants la porte de l’ambassade de France à B***.

— Ceci, monsieur, est probablement une plaisanterie.

— Je ne plaisante jamais avec l’ambition, ma Chère. En deux mots, voici l’histoire : Le cabinet de B*** a le plus grand intérêt à savoir la secrète et véritable résolution de l’Autriche, au sujet de certaines éventualités relatives aux duchés de Schleswig. Plus d’une fois, le prince royal m’a entretenu de cette affaire, regrettant beaucoup les vaines tenatives de la diplomatie de son pays pour