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nant ? C’est cet aveu qu’il vous fallait, n’est-ce pas ? Eh bien ! le voilà ! Mais maintenant, pour l’amour de Dieu, laissez-moi tranquille ! Mon affaire est faite, je suis une empoisonneuse, c’est entendu, n’en parlons plus, et surtout ne me parlez plus, car vous me hacheriez en morceaux, que vous ne me feriez pas répondre un mot !

« En effet, malgré les pressantes et nombreuses interpellations de M. le président, l’accusée reste muette et impassible ; ses yeux sont fixes ; de temps à autre un tressaillement nerveux contracte ses traits.)

« M. le président, obligé de renoncer à l’interrogatoire de Maria Fauveau, ordonne d’introduire la seconde accusée, Clémence Duval.