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à peu près sans ressources après la mort de ses parents ; l’instruction la retrouve habitant un petit logement au faubourg Saint-Antoine, près de la pension où elle avait placé sa fille. L’instruction a encore établi, dans son impartialité, que Maria Fauveau, sur la faible somme qui lui restait de l’héritage de ses parents, les dettes de son mari payées, avait acquitté quatre années d’avance de la pension de sa fille, ne se réservant que ce qu’il lui fallait pour vivre dans un état Voisin du denûment. Ce fut à cette époque qu’elle retrouva sa sœur de lait, la fille Désirée Buisson, alors première femme de chambre de madame la duchesse de Beaupertuis. Selon l’accusée, la fille Désirée Buisson lui ayant fait part de son intention de quitter le service, Maria Fauveau, se trou-