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Il me faut, pour arriver à la bonne nouvelle dont je parle, remonter à la semaine passée, triste semaine, celle de votre départ.

Vous vous rappelez, mon ami, qu’il y a huit jours, vous m’aviez demandé de vous accompagner un soir dans ce modeste logement du boulevard Bonne-Nouvelle, loué par vous, m’avez-vous dit, depuis que, par suite de divers arrangements, vous n’habitiez plus l’hôtel de Morsenne, où vous vous rendiez seulement le matin, et dont vous reveniez le soir, après les travaux qui vous retenaient toute la journée auprès du prince, votre protecteur, dont je bénis chaque jour le nom. Avant d’abandonner ce logement, vous avez désiré que je connusse du moins