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de M. de Saint-Merry et de madame de Robersac, monsieur ; assemblez et présidez quelque jour ce concile austère, au sortir de la messe ; faites comparaître devant lui la femme éhontée dont vous parlez, monsieur, et, je n’en doute pas, elle s’inclinera respectueusement devant l’arrêt de ce tribunal d’une moralité si haute, d’une pudeur si farouche.

« — Vous osez me parler ainsi, madame ! — s’écria le prince furieux, — oubliez-vous que je suis votre père ?

« — Cette question, monsieur, est trop délicate, — lui dis-je ; — permettez-moi de n’y pas répondre. »