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qu’au moment où l’on traitait de son échange, une nouvelle prise d’armes des Kabyles a rompu la négociation. Dieu sait à cette heure ce qu’est devenu le colonel ! Double et cruelle incertitude, car plus que jamais cette malheureuse enfant aurait besoin de la protection paternelle. Lorsque Clémence Duval nous a annoncé son intention de continuer de vivre seule dans la retraite qu’elle avait si longtemps partagée avec sa mère, cette résolution, pourtant assez étrange chez une jeune personne de dix-sept ans, ne m’a, vous le savez, ni très surpris ni très alarmé.

— Non… Et ce que je savais par vous de la fermeté du caractère de mademoiselle Duval, de la solidité de ses principes, de son