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à te convaincre, toi, papa et mon pauvre Joseph, s’il survit au coup qui l’a frappé, mais M. Bonaquet était en voyage avec sa dame. Comment mon mari a-t-il été instruit de ce qui s’est passé hier soir dans cette maison ? Il n’a pu le savoir que par M. Anatole ou par le prince dans sa fureur d’avoir été trompé. M. Anatole n’avait aucun intérêt à porter ce coup à Joseph, c’est donc le prince. Encore et toujours le prince… »

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« Pauvre maman, j’ai tout à l’heure interrompu ma lettre, la tête me tournait, j’ai cru devenir folle. La nuit est venue, je n’ose retourner au magasin, où l’on a peut-être transporté mon pauvre Joseph ; il me tue-