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affreuse devant ma petite fille que je lui ai dit :

— « Joseph, il m’est impossible de supporter une vie pareille, je suis à bout. Je mourrais à la peine, et mon enfant a besoin de moi. J’irai vivre chez mes parents.

— « Je suis alors venue vous raconter, à papa et à toi, tout ce que je souffrais depuis deux mois surtout, sans m’être jamais plainte. Vous ne m’avez pas pris pour une menteuse, car papa m’a répondu :

— « Maria, je ne veux pas que tu sois plus longtemps un souffre-douleur : je vais aller trouver ton mari et lui signifier que s’il ne