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jusqu’à moi, et quoique ma plus grande maladie soit mon grand âge, je désirerais fort consulter M. Bonaquet. » — J’ai donc, mon ami, pris l’engagement formel de vous amener auprès d’elle aussitôt que ce voyage vous sera possible ; car, je ne vous le cache pas, j’ai trouvé cette excellente femme bien affaiblie, et, durant mon séjour chez elle, je l’ai vue en proie à une sorte de crise nerveuse qui m’a d’abord beaucoup inquiétée. Mais heureusement cet accident n’a eu aucune suite fâcheuse.

— Hélas ! ma chère amie, tout est grave à cet âge. Aussi je vous promets de me rendre avec vous chez madame de Felmont aussitôt que je pourrai. Une fois que je l’aurai vue, que je me serai rendu compte de