Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/63

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Justement, dit Jérôme, — c’est donc elle que vous avez consultée ?

— Oui, mon pauvre ami, — répondit Joseph. — Ah ! que l’enfer confonde cette sorcière de malheur ! ainsi que la sotte femme qui la première a donné à Maria l’idée de mettre les pieds dans cette caverne !

— Allons, Joseph, — reprit le médecin, en parlant ainsi, au lieu d’apaiser les craintes de ta femme, tu les augmenteras.

— Et vous, ma chère enfant, — ajouta Héloïse, en prenant affectueusement les mains de la jeune femme entre les siennes, — vous qui avez un si rare bon sens, comment pouvez-vous céder à ces folles appréhensions ? Et puis, enfin, voyons, — ajouta