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avis, tu as trop de bon sens, trop d’esprit, pour attacher une importance exagérée à un serment irréfléchi, fait dans l’entraînement de la conversation.

« Je te connais, mon cher Jérôme, ma lettre te chagrinera, t’irritera, te rendra sans doute momentanément injuste à mon égard ; tu ne t’étonneras donc pas si je reste quelque temps sans t’aller voir. J’attendrai, pour renouer nos relations, que ta réflexion toujours si sage t’ait démontré que je n’avais d’autre parti à prendre que celui que je prends, et dont aucune puissance humaine ne pourrait désormais me faire changer.

« Adieu, mon ami, et à toi quand même.

« A. DUCORMIER. »