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vient demeurer dans notre maison et se fixer auprès de nous.

— Ah bah : — fit Joseph. — Voyez-vous le sournois ! Hier il a dîné avec nous et il ne nous en a pas soufflé mot, n’est-ce pas, Maria ?

— Non, — répondit la jeune femme, — et ce n’est pas gentil de sa part.

— Je vais défendre M. Ducormier, — reprit Héloïse. — C’est qu’hier, il n’avait pas encore pris la résolution dont vous parle M. Bonaquet.

— Mais alors, — reprit Joseph, — comment s’arrangera-t-il avec son ambassadeur ? Anatole ne retournera donc pas à Londres ?

— Non, mon cher Joseph ; il abandonne