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sais si le bonheur qui me transporte change ma manière d’envisager les choses, mais je crois, comme vous, à cette heure, monsieur Ducormier, que ce pauvre docteur aura été ébloui à la seule pensée d’un pareil mariage. Son tort a été de croire que ma fille et moi nous partagerions cet éblouissement, et nous sommes, comme vous le dites, si heureuses, que nous pardonnerons de tout cœur. N’est-ce pas, mon enfant ?

— Oh ! oui, ma mère… Et puis si nous tenions rigueur à M. Bonaquet, cela ferait grand chagrin à M. Ducormier.

— Merci, merci, mademoiselle, — dit Anatole avec effusion. — Hélas ! les amis comme Bonaquet sont rares… et grâce à