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jusqu’à moi ; il m’attribuerait, je le crains, une part de la froideur que vous lui témoignerez peut-être malgré vous, et j’en serais, madame, au désespoir, car je suis lié avec Bonaquet depuis mon enfance, et c’est, je vous l’atteste, le meilleur cœur qu’il y ait au monde.

— Toujours généreux et bon ! — dit madame Duval touchée de la tendre affection qu’il témoignait pour Jérôme Bonaquet. — Eh bien ! soit, nous ne parlerons pas de vous ; nous respecterons la délicate susceptibilité de votre cœur. Si M. Bonaquet nous adresse son inconcevable proposition, nous la refuserons comme nous le devons ; mais nous ne paraîtrons pas avoir été prévenues qu’il devait nous la faire ; et d’ailleurs je ne