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cuser de vous faire dîner si tard, — répondit gaiement Héloïse, — et, au risque d’être aussi grondée par M. Fauveau, je vous avouerai tout haut, comme vous, que j’ai grand faim ; mais heureusement nous sommes servis, — ajouta madame Bonaquet, en voyant le vieux domestique ouvrir les deux battants de la porte du salon qui conduisait à la salle à manger. — Monsieur Fauveau, donnez-moi votre bras, je vous prie.

— Ma foi, tant pis pour Anatole ? — dit le médecin en prenant à son tour le joli bras de Maria ; — il nous trouvera à table ; ça lui apprendra à avoir des affaires imprévues.

Et les quatre convives, entrant dans la salle à manger, prirent place à une table modestement servie et seulement remarqua-