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— Sans cela, Monsieur ? — dit madame Duval d’un air surpris et interrogatif.

— Sans la dépendance où je vis, Madame, — reprit Anatole avec une émotion contenue, — je vous aurais priée de me laisser jouir de l’un des plus grands bonheurs qu’il soit donné à l’homme de connaître ; mais ce beau rêve est impossible. Ah ! pour la première fois de ma vie, je regrette la richesse et la liberté qu’elle donne !

— En vérité, Monsieur, — dit madame Duval de plus en plus étonnée, — je ne vous comprends pas…

— N’est-il pas vrai, Madame, que beaucoup de personnes, et l’ami dont je vous parle est