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— En effet, Monsieur, l’état de ma mère s’est amélioré, grâce aux excellents soins du docteur Bonaquet, votre ami, car je n’ai pas oublié votre obligeance de l’autre nuit. Je saisis aussi, Monsieur, cette occasion de vous remercier des livres dont vous avez bien voulu vous charger pour moi, de la part de ma meilleure amie. Vous l’avez laissée à Londres, me dit-elle, en bonne santé, et très heureuse de son sort ? Mais, pardon, Monsieur, vous avez, dites-vous, quelque chose d’important à nous apprendre ?

— Oui, Mademoiselle ; seulement, je dois d’avance vous supplier de ne pas vous livrer à un espoir qui serait vain peut-être.

— Que voulez-vous dire, Monsieur ?