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donc, je te prie, mon enfant ; les portraits tracés par Emma doivent être d’une ressemblance frappante.

— Elle a l’esprit si juste, si pénétrant, — reprit Clémence, qu’elle doit se tromper rarement dans ses jugements ; son cœur est d’ailleurs, trop excellent pour jamais subir l’influence de mauvaises prétentions.

— Aussi, ai-je toujours trouvé, moi, qu’il y avait, moralement parlant, une grande ressemblance entre toi et Emma,

— Ah ! mère chérie, — reprit Clémence en souriant, — je ne t’aurais pas dit tout le bien que je pensais d’Emma si j’avais prévu cette flatterie, et comme tu pourrais bien ne pas