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d’Emma est charmante et me plaît beaucoup ; il est impossible de faire, je crois, un tableau plus fidèle de la société anglaise ; il y a çà et là quelques traits de malice sans méchanceté qui rendent cette lettre fort piquante.

— Aussi, l’autre jour, en la lisant toute seule avant ton malheureux accès, je sentais qu’elle t’intéresserait. Grâce à Dieu, aujourd’hui tu te trouves assez bien pour que je te puisse faire cette lecture ; mais vraiment, mère chérie, cela ne te fatigue pas ?

— Non, je t’assure.

— Tu n’as besoin de rien ? tu n’éprouves pas de malaise ?

— Aucun, je suis à merveille. Continue