Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/251

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

veau. Oui, avant d’avoir eu ma part de ces outrages, je pensais comme Bonaquet ; mais maintenant que l’on m’a cruellement blessé dans mon bonheur, je conçois que l’on sacrifie tout à sa haine. Cela lui est bien facile, à Jérôme, qui n’a jamais souffert de pareille offense, de dire aux autres d’oublier les outrages !

— Et puis enfin, Jérôme a épousé une dame du grand monde, elle est même parente du prince, et par conséquent de sa fille la duchesse. Or, tu comprends, Joseph, que si Bonaquet connaissait nos projets, il ne les tairait pas à sa femme, et celle-ci, tout naturellement, par amour-propre de famille…

— N’aurait rien de plus chaud que de pré-