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là les portraits de mon digne père et de ma chère mère.
— Cette bonne vieille en bonnet rond, n’est-ce pas, monsieur Bonaquet ? — reprit Maria en examinant le tableau avec attention. Puis elle reprit : — Eh bien, moi qui ne me connais pas en peinture, je gagerais pourtant qu’elle avait un cœur d’or, votre chère mère. Vois donc, Joseph, quel air doux et bon.
— Oh ! c’est vrai ; il semble qu’on l’aimerait rien qu’à la voir.
— C’est tout de même drôle, — reprit Maria d’un air pensif en contemplant tour-à-tour les portraits aristocratiques et les portraits plébéiens ; — là, une grande dame en