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quiétant sur Maria ; par ce moyen-là tu me feras dire et faire tout ce que tu voudras, ne m’oblige donc pas d’avance à une promesse dont je serai peut-être ensuite désespéré, car tu me connais, si je te donne ma parole elle sera bien donnée… je mourrai plutôt que de la trahir.

— Cher et bon Joseph, — reprit Anatole en serrant entre les siennes les mains de son ami — s’il ne s’agissait que de toi, je ne te demanderais pas un silence absolu envers Jérôme ; mais…

— Tiens, Anatole, — reprit Fauveau en portant ses deux mains à son front brûlant, — je ne peux résister à ce que j’endure ; je te promets tout ce que tu voudras, mais rassure-moi ; je te jure sur l’honneur de ne rien