Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/202

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Fauveau regarda son ami d’un air méfiant, et reprit :

— Il s’agit d’une chose mauvaise, puisque tu veux la cacher à Jérôme.

— Il s’agit de prévenir peut-être de grands malheurs, — répondit Anatole d’une voix grave et solennelle.

— De grands malheurs ? et cela regarde Maria ?

— Oui, mais pour conjurer ce que je crains il faut, je te le répète, que Jérôme ignore ce que je vais te confier ; qu’il ignore même que nous nous sommes revus.

— Jamais je ne mentirai à mon meilleur ami ; jamais je ne dissimulerai avec lui.