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sens me dit que tu te conduis mal pour toi et pour tes amis ; or, je t’aime encore assez pour sentir que désormais je ne te verrai plus chez moi avec plaisir.

— Tes paroles me surprennent… D’où vient ce changement ? Voyons, sois franc, Joseph. T’aurais-je blessé à mon insu ?

— Oh ! tu blesses tes amis en sachant très bien que tu les blesses, toi.

— Et comment ? Et quand cela ?

— J’ai diné avant-hier avec Bonaquet et sa femme. Nous t’avons attendu toute la soirée en nous félicitant de ton retour au bien, car Jérôme nous avait instruits de ta résolution et de ta promesse… de ta promesse