Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/176

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Je serais désolée, monsieur, que vous me crussiez assez égoïste pour briser votre avenir pour un simple caprice.

— Je ne vous accuse pas, madame ; je vous obéis…

— En me maudissant ?…

— Il y a longtemps, madame, que je ne maudis plus ceux qui me blessent.

— Vous les méprisez ?

— Je les plains, madame ; ils perdent en moi un dévoûment sûr et fidèle.

— Et ils se font de vous un dangereux ennemi ?

— Je suis de ceux que l’on peut, madame,