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Anatole venait d’entrer dans une sorte de labyrinthe d’arbres verts, séculaires, touffus et ombreux, lorsqu’il entendit le sable de l’allée légèrement crier derrière lui ; il se retourna et se trouva en face de madame de Beaupertuis. Elle portait, avec sa grâce accoutumée, une élégante toilette du matin. Anatole salua respectueusement la jeune femme, et afin de ne pas gêner sa promenade, il se disposait à prendre une allée latérale, lorsque Diane de Beaupertuis lui dit avec hauteur et d’une voix impérieuse :

— Monsieur, un mot.

Ducormier s’arrêta, s’inclina et attendit.

— Monsieur, — reprit la duchesse, — je