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détacha du cercle, et s’approchant de madame Bonaquet, lui dit d’un ton ému et pénétré :

— Je vous supplie, Madame, de ne pas quitter cette maison sans me pardonner un outrage dont je sens à cette heure la honteuse injustice, et dont je vous demande excuse, car c’est moi…

— Ma chère Diane, — reprit Héloïse avec son doux et fin sourire, en interrompant la duchesse, — M. Bonaquet vous dira que le seul défaut que nous ayons trouvé à votre circulaire était d’y voir figurer notre nom. Sauf cette erreur, nous n’aurions eu qu’à vous complimenter sur une idée qui, employée plus à propos, serait d’une dignité parfaite.