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Puis, s’adressant à Héloïse avec un accent de profonde déférence, M. de Saint-Géran ajouta :

— Veuillez croire, Madame, qu’en disant ici très haut la noblesse, la générosité de votre conduite et de celle de M. Bonaquet envers moi, j’obéis moins encore à un sentiment de reconnaissance qu’au besoin de donner à l’homme si honorable que vous avez choisi un témoignage public de ma respectueuse estime.

— Bien, monsieur de Saint-Géran, — dit Héloïse en tendant la main au jeune homme ; — très bien ! je vous remercie.

Il y eut alors un nouveau et profond silence de quelques secondes.