qu’on aime, est la fleur de la jeunesse ; en sa saison, elle brille d’un éclat enchanteur, elle donne les parfums les plus enivrants ; mais, sa saison passée, si vous voulez la conserver, vous la conserverez comme l’on conserve une fleur dans les herbiers : vous verrez bientôt son coloris s’effacer, sa senteur s’évaporer, et de cette fleur autrefois ravissante, il ne restera que des pétales si flétries, des feuilles si desséchées, qu’il faudrait recourir à l’étiquette pour reconnaître que cette chose jaunie, fanée, ratatinée, s’appelait jadis l’amour ! Non, non, vous tous qui n’avez pas la force des grands devoirs, la force de vivre dans l’austère pratique de la vertu, soyez magnifiques et prodigues, dépensez et semez partout et pour tous, sur votre route, ces trésors de jeunes-
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la bonne aventure.