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la bonne aventure.

rieurs et plus causeurs, en se versant le vin d’Aï glacé ; puis après une folle journée, Clitandre et Cydalise se disaient gaîment au revoir, et couraient à de nouvelles aventures qu’ils devaient se raconter quelque autre soir.

— Mon pauvre monsieur, savez-vous une chose ?

— Quoi donc, madame ?

— Depuis longtemps Molière a dit et prouvé que M. Josse était orfèvre.

— Ainsi, vous pensez, madame, que vous croyant une grande dame, moi, pauvre diable de petit bourgeois, je vous parle ainsi dans le machiavélique dessein de vous engager à vous encanailler ? Rassurez-vous, madame la duchesse. D’abord j’ai trop de foi