Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/70

Cette page a été validée par deux contributeurs.
64
la bonne aventure.

— Par raison ?

— Je ne sais, madame, si M. le duc, votre mari, est un fumeur.

— Quelle question !

— C’est que si M. le duc aimait à fumer, vous auriez peut-être quelques notions sur la passion du tabac, et vous comprendriez mieux ma comparaison.

— Il n’importe… Dites !

— Eh bien ! madame, à Londres, j’ai souvent vu un certain lord Salsbury, le plus grand amateur de tabac qu’il y ait, je crois, en Europe. Il dépensait pour cette manie des sommes considérables. Un jour, je le trouve fumant du tabac de caporal (pardon de l’ex-