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fauteuil, où M. Ducormier pourra réfléchir et méditer à son aise sur son retour aux bonnes idées, car il faut de tout point faciliter sa conversion ; mais sérieusement, mon ami, j’espère que votre compagnon d’enfance se plaira dans cet appartement ; on y jouit d’un calme parfait, la vue est charmante et très-étendue ; enfin, s’il manque quelque chose aux habitudes de M. Ducormier, vous m’en informerez, et nous ferons pour le mieux, afin qu’il se plaise auprès de nous.

— Combien vous êtes bonne, chère Héloïse, de prendre tant de soin pour Anatole !

— N’est-il pas votre ami ? ne s’agit-il pas de l’enlever à une vie mauvaise ? de calmer, de guérir cette âme cruellement blessée ?