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— Allons, monsieur Ducormier, — reprit M. de Morsenne d’un ton insinuant et flatteur, — je vois que vous êtes un diplomate consommé, plein de tact et de réserve. Eh bien donc, soit ; puisque vous préférez être interrogé, je vais vous interroger. L’on vous a remis des notes relatives à la question anglaise ?

— Oui, prince… et à l’aide de ces notes et des pièces dont elles sont accompagnées, j’ai préparé un travail complet, dans le sens qui m’a été indiqué.

— Nous verrons ce travail. Vous êtes en mesure de le faire publier dans le National sans que l’on puisse connaître la source de ces écrits ; vous êtes aussi en mesure de soutenir vigoureusement, et toujours inco-