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teur Bonaquet ; l’on m’a assuré qu’il était ici. Où puis-je le trouver ? dites-le-moi, je vous en supplie ! ajouta-t-elle en joignant ses mains tremblantes. — Il s’agit du salut de ma mère qui me donne les plus grandes inquiétudes.

Les paroles, l’émotion de la jeune fille, contrastaient si douloureusement avec le bruit joyeux et l’aspect animé de la foule des masques, que Maria, son mari et Anatole Ducormier, qui se trouvaient encore auprès du contrôle, furent douloureusement affectés. L’employé partageant lui-même cette pénible sensation, répondit avec regret à la jeune fille :

— Mon Dieu, madame, M. le docteur Bonaquet n’est malheureusement plus ici.