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la bonne aventure.

sieurs valets de pied ; les uns se levèrent respectueusement, tandis que deux autres ouvraient les battants de la porte vitrée qui donnait sur le perron au bas duquel attendait la voiture de madame de Robersac.

Celle-ci, en descendant les marches, trouva moyen de dire tout bas au prince, qui la conduisait :

— Je vous attends à neuf heures. Si vous n’y venez pas… j’irai de toute façon au bal de l’Opéra, et prenez garde…

Ces mots furent dits tout bas, avec l’accent du dépit et de la menace, durant la descente des marches du perron, au bas duquel attendait le valet de pied de la ba-