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la bonne aventure.

ver à vivre si solitaire et si intime avec ses scarabées.

— Il paraît, — reprit en riant la jeune duchesse, — que M. de Beaupertuis se livre principalement à l’étude des mœurs de ces vilaines petites bêtes, afin de faire une notice pour l’Académie des sciences, sur leur mode d’existence. Croiriez-vous qu’il me disait dernièrement qu’en présence des prodiges dont il est journellement témoin au moyen de sa loupe, il éprouve autant d’admiration pour les scarabées que de profond dédain pour notre pauvre humanité ! Il m’avait même, à l’appui de cette belle découverte, apporté l’autre matin une carte pointée par lui de coups d’épingle, en manière de mémorandum, et il voulait à toute force m’ex-