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la bonne aventure.

dame de Robersac en regardant fixement M. de Morsenne, qui parut un instant surpris et troublé. — Je meurs d’envie d’y aller, je suis certaine que Diane ne demandera pas mieux que de m’accompagner, et j’ai résolu que vous nous y conduiriez, cher prince.

— Le bal de l’Opéra ? C’est une excellente idée ! — dit madame de Beaupertuis. — Je m’y suis ennuyée l’année passée comme une morte ; mais c’est égal, si mon père veut nous y conduire, je suis des vôtres, ma chère madame de Robersac.

— Bravo ! Hector. Le bal de l’Opéra, cela nous rajeunit de vingt ans ! J’irai t’y conduire, dit en riant M. de Saint-Merry, en s’adressant au prince.