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la bonne aventure.

senne) avec une personne indigne d’appartenir à notre maison. »

— Et je signe la première, — ajouta résolument Diane de Beaupertuis ; et pas un de nos parents ne manquera de m’imiter.

— Excellente idée ! s’écria le chevalier de Saint-Merry, — Je suis prêt à signer, moi, comme le plus ancien ami de la famille.

— Il n’y a vraiment que cette chère Diane pour avoir des idées pareilles ! — dit madame de Robersac avec admiration. Et elle ajouta avec une nuance imperceptible d’ironie, en regardant la mère de la jeune duchesse comme par hasard : — Tout le noble sang des Morsenne se révolte en elle ! Comme elle est bien digne d’avoir pour aïeule cette fière