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la bonne aventure.

Lorsqu’il entra chez sa fille, M. de Morsenne tenait à la main une lettre ouverte.

Madame de Robersac allant droit à madame de Morsenne, assise auprès de la jeune duchesse, lui dit affectueusement, après avoir salué d’un signe amical le chevalier de Saint-Merry et serré la main de Diane de Beaupertuis :

— J’ai appris là-haut, par l’institutrice de Berthe, que vous étiez ici, chère princesse. Comme je descendais, j’ai rencontré M. de Morsenne ; il m’a offert son bras, et nous venons nous désoler avec vous du malheur inouï qui frappe votre famille.

— Vous savez donc aussi cette déplorable