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la bonne aventure.

lité du destin à mourir de mort violente, ainsi que me l’a prédit, il y dix-huit mois, je crois, cette ridicule sorcière, qui n’a pas été dupe de mon déguisement. Il est vrai qu’elle ne s’est pas positivement expliquée, nous laissant le choix, à une autre curieuse et à moi, entre une fin tragique ou une condamnation aux galères à perpétuité !… Et quand on songe que l’ennui peut pourtant nous pousser à aller entendre de pareilles sottises !

Le soliloque philosophique de la duchesse de Beaupertuis fut interrompu par la voix d’un valet de chambre qui, soulevant la portière, annonça :

M. le chevalier de Saint-Merry !