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la bonne aventure.

m’attendre dans son fiacre, à la porte de ma boutique. Je suis joliment fâchée de ne pas lui avoir dit d’amener aussi son imbécile de prince, ça aurait été plus drôle.

Puis s’adressant à son mari d’un air solennel :

— C’est convenu, monsieur. Puisque vous me faites le sacrifice de passer cette nuit ici au lieu de la passer au corps de garde… vous aurez des boulettes.

— Tiens, chérie, il faut que je te mange en attendant le vol-au-vent ! — s’écria Joseph en prenant sa femme par sa ronde et fine taille, au moment où elle entrait dans l’arrière-boutique.

— Mais finis donc, Joseph, — dit Maria en